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Margaux17

En attendant leur volière...

Messages recommandés

... les gris se défoulent là où ils peuvent!

Leur cage est dehors 24h/24h depuis que le beau temps est revenu, et depuis que je suis là pour m'occuper d'eux! Mais ils ne peuvent pas vraiment s'y défouler! Branches fraîches à grignoter, jeux foraging, nourriture saine et variée, jouets nouveaux, ça va un temps car rien ne remplace l'exploration et le vol dans un espace stimulant!
Faute de le faire à l'extérieur, les grisous débarquent régulièrement dans la maison!

Place aux photos!

Indie, hier soir, sur la chaise près du bureau:


Puis Petit tour avec Momo vers tout ce qui est susceptible de céder aux coups de bec!


Ce matin, l'aventure reprend de plus belle près de la vieille commode d'enfance de ma mère, tant appréciée des gris (paraît-il que ça ressemble à un nichoir)!


Indie fait le coup du "spider parrot", le perroquet qui peut marcher au plafond! :lol:


Puis entre 2 explorations, il faut bien se refaire une beauté!




Comme à son habitude, Momo préfère examiner au sol!






Indie l'observe et semble prête de le rejoindre!


Il est très rare qu'Indie s'aventure à terre, ça se fait vraiment sous l'influence de Momo!^^




Puis finalement, elle préfère la sécurité de la hauteur, donc n'y reste pas longtemps!^^




Voilà du côté des grisous!
Leur volière sera normalement là samedi prochain, mon père est très impatient de la monter, donc normalement ça se fera vite! :)
En attendant, les grisous profitent de l'intérieur, je surveille toutes les secondes pour éviter qu'ils ne commettent leurs forfaits habituels qui font des trous au porte monnaie!
Je vous jure ces gris... tout un numéro!

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MDRRRRRR Spider Parrot j'ai trop ri !!

Ils sont magnifiques en tous cas, on sent qu'ils sont en bonne santé et heureux :)

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Ils sont très très beaux et effectivement, on l'air bien dans leurs plumes
Comme ça fait longtemps que je ne les ai revu, forment-ils un vrai couple maintenant ? ils s'entendent bien ?
Tu as bien raison, rien de mieux qu'une volière où ils peuvent voler, visiter tous les recoins et détruire ce qu'ils désirent
Très jolies photos. J'aime bien celle ou Indie se fait une beauté. Et Momo est trop drôle parterre. Ce sont des clowns quand ils décident de faire de la marche. On dirait qu'ils font du patins

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Merci pour eux!

Oui, ils sont à mourir de rire quand ils se déplacent au sol! Par contre, les dégâts qu'ils font sont moins drôles!^^

Oui ils forment un couple maintenant! :) Je vais leur mettre un nichoir quand ils auront leur volière, même si je n'ai pas l'intention de leur laisser nicher complètement. Je ne veux pas qu'ils aient de jeunes.

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Question toute bête, même si tu ne veux pas qu'ils fassent de petits, tu leur mets un nid ? J'ai cru voir une polémique sur Internet sur "on met un nid ou pas" point lol.

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J'ai reçu la volière aujourd'hui, mais pas les vis pour la monter! ça va être difficile sans! Je reste patiente...

Charlotte, je sais que c'est un sujet très délicat et qui fait polémique.

En effet, je leur met un nid mais je ne veux pas qu'ils aient de jeunes! Pas très logique à première vue!

En fait les perroquets adultes comme les miens (ils ont 7 ans pour la femelle et 8 pour le mâle), traversent par épisodes des périodes hormonales où ils expriment le désir de se reproduire.
Le pic hormonal qui caractérise cette période induit une modification de leurs comportements. Ils vont chercher des nids potentiels, vont parader, voire s'accoupler.
Et le fait de ne pas trouver de recoin pour nicher, alors qu'ils en ont très envie, va les frustrer énormément.

Il y a 2 écoles pour ce "problème" (qui n'en est pas un puisque tout à fait naturel):
- soit on attend la fin de la période hormonale, on réduit la frustration en changeant les idées des perroquets tant bien que mal.
- soit on pose un nichoir, on les laisse exprimer leurs comportements reproducteur, avoir des oeufs et couver mais ça ne va pas plus loin.

Moi j'ai choisi la 2ème solution, pour la bonne raison que pendant des années j'ai opté pour la première et que ça n'a rien apporté de bon!
D'abord les oiseaux qui entrent en période hormonale, en ressortent que si celle-ci s'achève par la ponte. Chez les perroquets, ils vont chercher à se reproduire pendant longtemps, et à la moindre occasion, même si le taux d'hormones à diminuer.
Cette impossibilité de se reproduire est si frustrante que les oiseaux peuvent développer de graves troubles du comportement, dont le plus fréquent est le picage (auto ou allo-picage), qui peut aller jusqu'à la mutilation.
Malheureusement beaucoup de perroquets en arrivent là, tant l'envie est forte.

Alors chaque année, à tous mes couples, je donne des nids dès qu'ils entrent en période de reproduction (que l'on reconnait car les oiseaux sont plus bruyants, plus aventureux, voire agressifs, ils sont plus actifs et mangent plus, même si ces signes peuvent être subtils au point qu'on peut passer à côté si on observe mal).
Mes couples explorent les nids, ils finissent par les occuper et pondre leurs oeufs.

Durant la couvaison, le taux d'hormones (testostérone, progestérone et oestrogène, qui sont les hormones de repro) va diminuer et être remplacé par une hormone qui prépare à l'élevage des jeunes, la prolactine. Cette hormone inhibe la repro et permet un "retour à la normal".
En fin d'incubation, le couple n'a donc plus envie d'exprimer les comportements reproducteur, mais se prépare à élever des jeunes.

En retirant les oeufs à ce moment là, on met fin à la période de reproduction et les oiseaux ne ressentent pas de frustration.

Comme à l'état sauvage, il est fréquent que les couvées ne donnent rien, le couple n'est pas frustré.

C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour les combler et éviter cette mauvaise passe. Méthode recommandée par des éthologues et éleveurs soucieux du bien être mental de leurs animaux.

Certains perroquets sont moins expressifs que d'autres, et il semblerait aussi que les hardeurs dépendent du sexe selon les espèces (chez les gris du Gabon, les femelles développeront plus facilement les troubles liés, chez les cacatoès par exemple, ce sont plutôt les mâles).
Certains individus se satisfont de la première méthode, mais d'autres non. Pour ma part, je n'attend pas que mes oiseaux développent des troubles pour le savoir, je donne l'occasion à tout le monde, et c'est mieux comme ça.

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Ah oui, si c'est pour avoir des troubles du comportement et les voir malheureux, j'imagine que c'est pas la bonne solution de pas mettre de nid.
J'allais poser la question de ce que tu fais des oeuf mais alexis s'en est chargé
J'attends la réponse avec impatience !

Au fait (je dévie du sujet, vous m'excuserez si vaut mieux déplacer mon post), j'ai entendu dire que ce qu'on nous raconte à propos d'un oiseau tombé de son nid qu'il ne faut pas toucher sinon il est voué à la mort car il y à l'odeur de l'homme et la mère le reniera (je prends l'exemple d'un piou sauvage) et apparement ça serait totalement faux, que les oiseaux n'ont pas d'odorat, vrai ? Ca m'intrigue, le nombre de fois qu'on m'a dit de ne pas les toucher quand j'étais petite ...

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Pour les oeufs, je les fais bouillir quand ils sont encore fraîchement pondus, car les embryons se développent très vite et peuvent ressentir la douleur, c'est comme faire bouillir un insecte, donc quand ils sont trop développés, je les retire tout simplement et leur développement s'arrête.

Mais c'est tellement douloureux à faire que je préfère les enlever et les remplacer par des oeufs clairs ou des oeufs récoltés les années précédentes.

Avec les gris, comme ils n'ont jamais pondu ce sera une première.

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Perso je sais pas si j'aurais le coeur de retirer les Oeufs pour les bouillir ... Je trouve que la solution que tu as adopté est plutot pas mal ^^. Aucun problème pour venir prendre les oeufs ect avec les parents ?

Merci alexis, au moins c'est une connerie que je ne dirais plus (et je pourrais corriger ma mère par la même occasion)

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Pour ce qui est des inséparables, Catherines et calopsittes, jusqu'à présent je n'ai eu aucun soucis pour accéder aux nids. En général les parents sont un peu stressés par les intrusions quand ils n'ont pas confiance. Cette année a été très différente, car la plupart des couples m'ont laissé manipulé les oeufs et accéder aux nids sans broncher.

Certains couples se contentaient de me regarder faire, tout en restant à proximité. Je pense qu'ils ont compris que je ne retirais pas leurs oeufs, que je les laissais couver.
Les années précédentes ils étaient plus anxieux.
Evidemment certains individus demandent plus de tact que d'autres, j'ai des inséparables qui s'en fichent, et d'autres qui sont très paniqués dès que j'approche trop prêt. Avec ceux-là, je m'organise pour rendre l'inspection la plus rapide et efficace possible.

Les calopsittes changent très peu de comportement durant la repro, donc pour elles ça ne les dérange pas, mais les inséparables sont plus anxieux, et les Catherines très protectrices, mon mâle me lance des cris d'avertissement très puissant. Je lui change les idées avec de la nourriture ou autre durant les inspections et ça se passe bien.

Avec les gris, je ne sais absolument pas à quoi m'attendre, aucun d'eux n'est agressif envers moi, mais les comportements changent et je sais que leur attitude se rapprochera plus des inséparables que des calopsittes ou des catherines.
Ils risquent d'être plus susceptibles et protecteurs, je dois envisager qu'ils puissent m'attaquer, me repousser, me mordre. Et je l'envisage. Il est aussi possible qu'ils me laissent accéder au nid sans broncher, mais je n'en suis pas aussi certaine!

Je préfère m'attendre au pire, les pessimistes ne sont jamais déçus! ;)

Quoiqu'il en soit, cette volière est là pour ça, pour qu'ils puissent exprimer tous leurs comportements sans frustration, que ce soit le vol, l'exploration, comme la reproduction.
Je souhaite qu'elle les rende encore plus indépendants qu'ils ne le sont déjà. Même si évidemment je maintiens toujours un contact étroit avec chacun de mes oiseaux, l'indépendance est primordiale, ils ne doivent pas compter sur moi pour s'amuser et passer leurs journées, auquel cas on entre dans une relation malsaine d'hyperdépendance affective.

Il ne faut jamais être trop fusionnel avec ses animaux. Il faut trouver un juste milieu. Que j'ai trouvé avec la plupart, mais certains demandent du temps et sont naturellement plus collants que d'autres. ça vient avec le temps, avec les amusements, les congénères et aussi mes absences répétées.
Ce n'est pas toujours facile à vivre pour eux, surtout quand ils ont été les oiseaux uniques et chouchous de la maisonnée pendant un temps! Ce qui est le cas de certains chez moi.
Mais c'est nécessaire, car il n'y a que comme ça qu'ils pourront s'épanouir sur le long terme.

Des oiseaux qui apprécient le contact avec l'homme mais qui n'ont pas besoin de sa présence pour combler un "vide", sont des oiseaux qui peuvent s'épanouir en captivité.

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Pour résumer, les oiseaux doivent être contents de nous voir, mais pas malheureux en notre absence! ;)

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je pense que même indépendant de nous on doit leur manqués puisque ils nous considèrent comme leur entourage

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Bon résumé fandeparrot
Je trouve ça admirable les gens qui "sauvent" des perrok' pour leur offrir une seconde vie avec des congénères, une volière, un environnement sain ... C'est le genre de choses que je me vois tout à fait faire dans un futur plus éloigné, avec de l'expérience, de la place, et du temps.
Je trouve qu'il devrait y avoir plus de témoignages de gens qui sauvent des perrok', pour que les futurs acquéreurs voient (sur Internet, sur les forums ect) dans quoi ils s'engagent et ou ça peut en venir si on ne prend pas en compte TOUS les besoins de l'oiseau.

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Oui c'est certain Alexis, on ne peut pas s'effacer sans laisser de séquelles.

Mes oiseaux me réclament parfois quand ils ne me voient plus, et ça me poignarde le coeur. Avec des congénères je suis moins peinée de les laisser seuls, et je sais que même si je m'en occupais sans arrêt, ils seraient moins heureux qu'ils ne le sont actuellement.

Mes gris sont très demandeurs, et de les entendre m'appeler dès 8h00 du matin me peine. Je me lève, je vais les voir, je leur prépare leur petit déjeuner, puis je les sors, je les incite à voler dans la maison pour qu'ils se défoulent. Mais ils n'en ont jamais assez. Au moment de les rentrer ils pleurnichent comme des enfants!
Je leur donne toujours de quoi s'occuper quand je dois m'absenter, et je pense que c'est ce que tout le monde doit faire. Quand l'humain est absent, il faut compenser par des occupations.

Je me rend compte que j'ai beaucoup d'oiseaux, et certains ont des problèmes d'hyper dépendance que je ne gère pas aussi bien que je le souhaiterais.
Parfois je me trouve irresponsable de m'occuper de tant d'oiseaux, qui pour certains souffrent de problèmes et demandent plus d'attention.
Si demain mes 21 perroquets avaient tous des soucis, je serais dépassée!

Je les adore, et ils ne sont pas malheureux. Je ne peux concevoir l'idée de les confier à quelqu'un d'autres. Je crois vraiment que ça me fusillerait sur place!

Ces oiseaux n'ont pas tous un passé glorieux, et chaque année ils sont des milliers dans ce cas, à subir la négligence et l'incompréhension dont fait preuve l'humain à leur égare.
J'ai parfois du mal à dire "non" quand on me propose des oiseaux, et c'est probablement ce qui me perdra. Parfois j'ai dû refuser, grand déchirement.
Il m'est arrivé d'accepter des oiseaux le temps de leur trouver une bonne famille.

J'arrive à tous les assumer à l'heure actuelle, mais ce n'est pas facile. Je ne m'en plains pas car j'adore cette vie que je leur consacre à 100%.

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